Quel impact de la loi LOM en entreprise sur une flotte automobile ?
Si l’arrivée de la loi LOM en entreprise (ou Loi d’Orientation des Mobilités) offre de belles opportunités aux entreprises de nombreux secteurs pour se montrer plus responsable, il peut aussi s’agir d’un véritable casse-tête dès lors que son entreprise dispose d’une flotte automobile. Entre contraintes et opportunités, il n’est pas toujours aisé de comprendre l’impact de la loi LOM pour les entreprises.
La loi LOM pour l’entreprise et la problématique des ZFE-m
Lorsque l’on se réfère au texte de la loi LOM pour l’entreprise, on apprend que dès le 1er janvier 2022 (autant dire demain à l’heure où nous écrivons ce texte), c’est au minimum 10% de véhicules à faibles émissions de CO2 (c’est-à-dire 100% électriques ou hybrides rechargeables) que doit comporter une flotte supérieure à 100 véhicules. Se posent alors de nombreuses questions liées à cette loi LOM pour l’entreprise pour un gestionnaire de flotte automobile qui doit à la fois prendre en compte les nouvelles réglementations de la loi d’orientation des mobilités et les besoins réels de l’entreprise.
Par ailleurs, il est important de prendre en compte un autre point essentiel inhérent à la loi LOM en entreprise : les ZFE-m. Il s’agit des Zones à Faibles Émissions dans lesquelles les véhicules plus polluants pourront être soit limités au mieux ou parfois interdits. Le problème, c’est que ce sont des zones géographiques où de nombreuses entreprises sont présentes qui sont concernées telles que :
- Grenoble-Alpes-Métropole
- Métropole de Lyon
- Paris
- Métropole du Grand Paris
- Métropole Rouan-Normandie
- Métropole du Grand Reims
- Eurométropole de Strasbourg
- Toulouse-Métropole
- Métropole Toulon-Provence-Méditerranée
- Métropole d’Alix-Marseille-Provence
- Montpellier-Méditerranée-Métropole
- Métropole Nice-Côte d’Azur
- Saint-Étienne Métropole
Il va donc devenir obligatoire de s’adapter à la loi LOM en entreprise pour continuer de circuler librement dans ces zones.
Par ailleurs, l’utilisation d’un véhicule électrique ne s’adresse par exemple pas à un commercial ou un technicien qui parcourt plus de 500km par jour. L’hybride rechargeable ne sera pas non plus le bon véhicule pour une personne effectuant des trajets majoritairement sur autoroute.
Comprendre les enjeux et utiliser les bons moyens pour choisir
La loi LOM pour les entreprises se positionne donc plutôt comme une contrainte de prime abord, d’autant que les véhicules plébiscités par la loi d’orientation des mobilités ne correspondent pas nécessairement aux besoins des entreprises et à l’utilisation qu’elle en fait. C’est justement l’analyse des usages qui va permettre de dégager les différentes possibilités qui s’offrent à soi et d’éviter de faire des choix au hasard qui s’avèreraient contre-productifs.
L’outil d’analyse proposé par Mapping Control va justement permettre une analyse fine et cohérente des usages réels des véhicules pour identifier notamment ceux qui pourraient être remplacés pour atteindre le fameux quota de 10% demandé par la loi LOM en entreprise, sans pour autant impacter l’activité de cette dernière. S’agissant d’un investissement et d’un changement important pour la plupart des structures, se préparer et faire les meilleurs choix possibles est donc une absolue nécessité pour éviter que son activité ne soit justement impactée par la loi LOM pour les entreprises.
Pour accompagner le gestionnaire de flotte, Mapping Control va donc mener différentes analyses de manière simultanée en mesurant notamment les gains qui pourront être réalisés par l’entreprise. Sont alors remis deux rapports d’analyse pour préconiser le nombre de véhicules à convertir selon l’usage qui en est fait, mais aussi une préconisation des modèles sur le marché qui seront les plus adaptés aux besoins de l’entreprise. Un gestionnaire de flotte qui manquerait de connaissances en matière de transition énergétique aura donc tous les éléments nécessaires pour opérer aux changements imposés par la loi LOM.